J’ai pris mon temps, je ne voulais pas refermer ce livre. J’étais bien entre ses pages.
On pourrait penser que suivre un aristocrate russe condamné à vivre dans un hôtel moscovite pendant plus de trente ans va être aussi long et ennuyeux que sa peine. Mais non, croyez-moi.
J’ai aimé le comte Alexandre Rostov, j’ai aimé sa classe, son flegme, ses réflexions, ses déambulations. Et j’ai aimé l’écriture, de celles qui collent parfaitement au personnage, à l’histoire. C’est raffiné, soigné, réfléchi, posé, cultivé
Oui, je me suis plue dans ce roman. J’ai marché aux côtés du comte dans les couloirs du Metropol, j’ai couru avec lui dans les escaliers, j’ai diné au Boyarski. C’est un huis-clos mais j’ai voyagé au-delà des murs de cet hôtel, au gré des souvenirs et des rencontres de Son Excellence, au fil de ses pensées. Les nombreuses références littéraires, historiques, musicales sont bien intégrées au récit et en servent très agréablement le propos.
Donc oui, j’ai donc pris mon temps. Parce que le comte en avait et que j’ai vécu avec lui . Et je me souviendrais longtemps de mon voyage dans le temps à Moscou.
Et vous, vous l’avez lu? Si ce n’est pas le cas, vous devriez! 😉
Sa couverture m’avait attirée et j’avais dévoré le résumé, et puis j’ai vu le prix et je l’ai reposé à regret… prochain craquage en perspective !
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C’est le Père Noël qui me l’avait apporté parce que le prix m’avait freinée aussi!
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