Quand nos souvenirs viendront danser, de Virginie Grimaldi

📚 Résumé :

« Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non clôturés.
Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé, nos souvenirs sont accrochés aux murs et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue. Nous ne sommes plus que six : Anatole, Joséphine, Marius, Rosalie, Gustave et moi, Marceline.
Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons, nos mémoires, nos vies –, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n’avons plus rien à perdre, et c’est plus excitant qu’une sieste devant Motus. »
À travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs, Marceline raconte une magnifique histoire d’amour, les secrets de toute une famille et la force des liens qui tissent une amitié.

🖋 Mon avis :

Le temps qui passe, l’amour, l’amitié. La vie. Oui, c’est une histoire de vie. Et Virginie Grimaldi y a puisé l’encre de sa plume, comme toujours. J’ai souri, j’ai pleuré. Non, pas du tout : j’ai souri (ça c’est vrai), mais j’ai aussi ri (vraiment beaucoup), et j’ai chialé (il y a une différence entre pleurer et chialer, je vous promets…). J’ai fini avec le mascara au milieu des joues et les yeux gonflés. Et oui, Virginie Grimaldi est aussi une pro de la mise en beauté de ses lecteur.rice.s. et c’est bien pour ça que ses livres ne sortent pas de chez moi. Trop risqué de les lire à la vue de tous, ils démaquillent…

J’ai aimé Marceline. Infiniment. Tendrement. Je les ai tous aimé ces octogéniaux. Et ça me fait à chaque fois. Je ne sais pas vous l’expliquer. Les personnages que Virginie Grimaldi dessine me touchent. Je les aime et les laisser me rend triste. Refermer ses romans me rend nostalgique.

Elle nous offre des livres remplis de bienveillance et d’amour et ça fait du bien. Sous une écriture simple et efficace, c’est toute une ambiance, une histoire, qui se tisse et m’embarque. Les sujets sont difficiles pourtant. Parce que, même si on parle d’amour et d’amitié, on touche surtout à la vieillesse, au deuil, à la vie qui s’en va. Et quand c’est écrit avec sincérité et sans mièvrerie, ça me remue. Ça a été le cas ici, encore.

Voilà, j’ai donc ri, pleuré, aimé, réfléchi. J’ai Grimaldi quoi ! (les noms d’auteur, on devrait pouvoir en faire des verbes. Ça résumerait tellement bien certaines lectures ! Allez, je dépose le brevet! 😉 )

Et vous, vous grimaldisez aussi ?

3 commentaires sur “Quand nos souvenirs viendront danser, de Virginie Grimaldi

  1. J’aime toujours autant lire tes chroniques ! ♥
    J’ai adoré que tu spécifies qu’il n’y a pas de mièvrerie dans ce qu’écrit Virginie, car c’est un point que j’ai encore eu à justifier ces jours-ci comme quoi il y a des personnes pour partir avec cet apriori alors que comme tu le soulignes, elle aborde souvent des sujets délicats avec finesse et humanité.

    Aimé par 1 personne

  2. Oh merci ! Et oui, c’est fou de toujours devoir expliquer que non, ce n’est pas parce que c’est estampillé « feel-good » que c’est mièvre. Elle écrit vrai, avec beaucoup de cÅ“ur et oui, énormément d’humanité.

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