Surface, d’Olivier Norek

📚 Résumé :

Ici, personne ne veut plus de cette capitaine de police.
Là-bas, personne ne veut de son enquête.

🖋 Mon avis :

Surface : (nom féminin) Partie extérieure (d’un corps), qui le limite en tous sens ; face apparente.

L’autre (pré)nom féminin important dont vous vous souviendrez en refermant ces pages sera celui de Noémie. No. Une interpellation qui tourne mal et il lui faudra alors apprendre à voir au-delà de sa propre apparence et à composer avec la nouvelle, apprendre à perdre un peu d’elle-même pour mieux se retrouver. Apprendre à refaire surface. Ce personnage féminin de capitaine de police est fort, très fort. Cette femme à la gueule cassée, au caractère bien trempé et à la répartie aussi drôle que cinglante m’a plue ! Je salue d’ailleurs le travail de l’auteur quant à la psychologie de ces personnages. C’est fin, documenté et vraiment intelligent. Mais je salue également le talent. Parce que là, vraiment… Quel page-turner ! Ça passe vite, trop vite. Les pages filent, on se prend dedans, et bam ! Dès les premières pages, le titre prend tout son sens et se fera fil rouge.

Et justement, la surface, vous n’allez pas y rester longtemps. Plane et tranquille, ou fracassée et difficile à regarder, il va falloir aller plus loin. Je ne peux pas vous en dire plus, il faut absolument que vous le lisiez vous-même. Et si vous hésitez parce que vous ne trouvez pas que l’Aveyron soit une région assez sexy pour un bon polar (oui, j’avoue, c’est ce que je pensais…), et bien détrompez-vous et faites comme moi : plongez dans ces pages, tête la première, sous la surface.

5 commentaires sur “Surface, d’Olivier Norek

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s