📚 4ème de couverture :
Troisième roman de Diana Evans, Ordinary People décrit, à travers deux couples quarantenaires les failles et les errances d’hommes et de femmes issus d’une classe moyenne auxquels le pouvoir d’achat en baisse offre peu de perspectives. L’auteure anglaise plonge le lecteur dans la vie intime et domestique de deux cocons familiaux au bord de la rupture, celui de Michael et Melissa, rencontrés il y a plus de dix ans, parents de deux enfants, et de Damian et Stéphanie, mariés depuis bientôt quinze ans, trois enfants. Que devient le couple face aux ambitions personnelles et professionnelles déçues ? Aux longs trajets pendulaires ? À l’argent qui manque toujours un peu ? Diana Evans se fait l’observatrice de la vie conjuÂgale confrontée au capitalisme et à la crise, et décrit minutieusement la fragile architecture amoureuse.
🖋 Mon avis :
13 ans ensemble, un amour d’âge adolescent, et les tourments qui vont avec. C’est la vie, celle des gens normaux. Le quotidien, les enfants, les compromis, les années.. ça n’a l’air de rien, mais ça abîme. Les cÅ“urs se rident, l’amour se frippe. Lentement. Sans qu’on ne voit vraiment les creux se former. Et puis un jour, face à soi, on se voit. Plus envie de s’adoucir, de s’arrondir, de lisser les aspérités. On se veut entier, comme avant. Se retrouver couleur primaire et plus seulement mélangés, engloutis.
Le sujet m’intéressait, vraiment, mais je vais vous dire la vérité, je me suis ennuyée. J’ai failli laisser tomber mais je me suis dit « On ne sait jamais ! ». Parfois, la fin d’un livre peut le retourner complètement. Ça n’a pas été le cas ici. En tout cas, pas pour moi. C’était lent, c’était long. J’attendais quelque chose, je ne savais pas quoi, mais ce n’est jamais arrivé.
Je reconnais que certains passages m’ont plu, que la musique m’a bercée, mais voilà , j’aurais voulu plus de basses et de percussion. Du rythme. Là , j’ai fini par fermer les yeux. La berceuse a trop bien fonctionné.
Peut-être que le brassard sur la couverture a causé ma perte, j’ai espéré mieux, plus, autre chose. A moins que ce ne soit la faute à des souvenirs enjolivés des livres de Dickens. Je ne regrette toutefois pas de l’avoir terminé, je laisse toujours l’espoir et la curiosité me guider, même si, cette fois, j’en suis sortie déçue. Raté pour cette fois, tant pis !