📚 4ème de couverture :
« Nous avions à peine vingt ans, et nous rêvions juste de liberté. » Ce rêve, la bande d’Hugo va l’exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l’indépendance et l’amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paye cher.
Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force d’être à la fois un roman initiatique, une fable sur l’amitié en même temps que le récit d’une aventure. Avec ce livre d’un nouveau genre, Henri Lœvenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road movie fraternel et exalté.
🖋 Mon avis :
Pied sur le kick. Pas de casque. Pas de GPS. Des amis dans les roues. Et la route, juste la route. Pavée de centaines de pages.
Ça fait au moins 45 jours que je tourne autour de mes mots sans les trouver. 45 jours que je cherche quoi vous en dire. J’ai encore le vent dans les cheveux, des bruits de motos dans les oreilles, mes amis plein le cœur. J’ai 15 ans. Puis 18. Puis 20. Je revois nos soirées à parler, nos rendez-vous matinaux avant d’aller en cours. Nos fêlures, à peine évoquées mais jamais oubliées. Nos sourires pour panser. Et puis me revient Bohem. Bohem.
Je ne voulais pas finir ce livre. Je ne voulais pas tourner la dernière page. Je voulais rouler encore. Et lire, lire, lire. Son histoire, ses mots, sa vie. Je voulais le suivre toujours, accrochée à ses hanches, le moteur comme autoradio. Ecouter ses amitiés, les fortes, les belles, celles qui font gronder le cœur. Coller l’oreille sur les cicatrices de son cœur. Voyager avec sa bande. Mais le livre s’est fini. Moto à l’arrêt. Seules mes larmes ont continué à rouler. Longtemps, très longtemps après. Au point que mon fils s’est inquiété.
« Ça va maman ?
– Ça va mon cœur, c’est rien. C’est juste mon livre.
– Ah… il devait être vraiment…
– Oui, c’est exactement ça, mon grand. Il était vraiment…. Vraiment. »
Alors merci Mr Loevenbruck. Vous m’avez arrachée à mon fauteuil, ramenée à mes premières grandes amitiés, à mes 20 ans, à mon avant. Vous m’avez embarquée, et je ne voulais pas poser le pied. Alors oui, Monsieur, sans vous avoir lu, mon fils avait raison. Votre livre est vraiment… Vraiment.