Hazel Wood, de Melissa GILBERT

Date de publication (France) : 25/04/2018

Editeur : Milan

Genre : Fantasy jeunesse

Résumé :

« Ne t’approche sous aucun prétexte d’Hazel Wood. »

Ces quelques mots laissés par la mère d’Alice juste avant son enlèvement scellent à tout jamais le destin de la jeune fille.

Hazel Wood, la résidence légendaire d’Althea Proserpine, auteure des célèbres « Contes de l’Hinterland ».
Hazel Wood, d’où semblent échapper des personnages inventés par Althea.
Hazel Wood, où sa petite-fille, Alice, va devoir s’aventurer.
Hazel Wood, dont personne ne revient jamais.

Et si Hazel Wood était bien plus qu’un simple manoir ?
Un leurre ? Une porte d’entrée sur un autre monde? Et si Alice était bien plus qu’une simple new-yorkaise ? Une princesse ? Une tueuse ?

Il était une fois… Hazel Wood.

Mon avis :

Je suis assez friande de ce genre de lectures, depuis Harry Potter jusqu’à La Passe Miroir, j’aime les histoires qui me font voyager dans un ailleurs qui n’existe pas. Le résumé avait déjà tout me plaire et la couverture a fini de me convaincre 😊

Pendant la majeure partie du livre, on suit Alice, une jeune fille a la colère sourde et enfouie, dans sa course pour retrouver sa mère qui vient d’être enlevée. Il semblerait que cette disparition soit liée de près ou de loin à sa grand-mère qu’elle n’a jamais connue et dont on sait seulement qu’elle était auteure de contes noirs, « Les contes de l’Hinterland » et qu’elle vivait recluse à Hazel Wood, sa mystérieuse propriété. La référence à Lewis Caroll est à peine masquée, Hazel Wood ressemblant fort au terrier du lapin blanc, et Alice… Et bien disons que son prénom est suffisant pour réveiller nos souvenirs! Mais elle apparaît ici plus comme un négatif de la Alice que tout le monde connait, plus sombre, moins avenante.

C’est cette partie que j’ai préférée. J’ai aimé découvrir petit à petit l’histoire d’Alice en même temps qu’elle. J’ai trouvé les personnages bien introduits et plutôt intéressants.

La seconde partie nous emmène dans l’autre monde et c’est là que j’aurai dû me régaler, mais je l’ai trouvé trop rapidement traité. On se retrouve face à un flot d’informations qui arrive vite et qui se développe finalement assez peu. Cela aurait sans doute mérité un tome 2 afin de détailler davantage et de prendre le temps de poser l’univers et les personnages secondaires. Ils sont un peu survolés et certains détails auraient dus, à mon sens, être un peu plus fouillés. A l’inverse d’Alice au pays des merveilles, je trouve qu’on passe trop peu de temps dans l’autre monde.

Toutefois, j’ai passé un moment vraiment sympa en compagnie de Finch et d’Alice et je suis ravie de ma lecture.  Je suivrai avec plaisir les prochaines sorties de Mélissa Albert qui signe là un premier roman très prometteur.

Si je devais lui donner une note : 3.75/5