📚 4ème de couverture :
Dès le premier meurtre, épouvantable et déroutant, Camille Verhoeven comprend que cette affaire ne ressemblera à aucune autre. Et il a raison. D’autres crimes se révèlent, horribles, gratuits… La presse, le juge, le préfet se déchaînent bientôt contre la « méthode Verhoeven ». Policier atypique, le commandant Verhoeven ne craint pas les affaires hors normes, mais celle-ci va le laisser totalement seul face à un assassin qui semble avoir tout prévu. Jusque dans le moindre détail. Jusqu’à la vie même de Camille qui n’échappera pas au spectacle terrible que le tueur a pris tant de soin à organiser, dans les règles de l’art…
🖋 Mon avis :
Mr Leprofesseur.
Dans sa classe, ça ne rigole pas.
Règle n°1 : installez-vous bien parce que vous n’êtes pas prêts de vous lever.
Règle n°2 : silence. On se tait et on lit.
Règle n°3 : sortez papier, crayon et carte bancaire. Vous saurez pourquoi bientôt.
Enfin, pour être honnête, je crois que vous le savez déjà. La trilogie Verhoeven n’a pas besoin de moi pour faire parler d’elle. Tant pis pour vous, je suis là quand même.
Alors, je vous en dis quoi ? Des corps en morceaux, un inspecteur nabot, de la littérature… voilà. Quand on se dit que, sûrement, les auteurs s’inspirent des meurtres les plus horribles pour écrire, Mr Lemaître décide que dans son livre, ce sera l’inverse. Rien que ça. Bah non, pas rien que ça. Mais je ne vous dirai rien d’autre. Rien d’autre que « putain, c’était bien ! ». Un bon putain vaut tous les mots. Alors ce sera le seul.
Ce que je peux ajouter toutefois, c’est qu’au fur et à mesure, j’ai noté les références et commandé la suite sans attendre de l’avoir terminé (règle n°3 : papier, crayon, CB. CQFD), et pourtant, croyez-moi, j’ai pas traîné. Ça fait ça les bons bouquins, ça colle aux doigts jusqu’à la fin. Et comme c’est une trilogie, je me prépare donc à me faire des moufles avec les deux derniers. Et avec le temps qu’il fait, ça tombe pas si mal.
PS : Encore une fois, j’ai lu sur l’invitation de labibliothequedejuju. Enfin, sur l’invitation… il a plongé sa main au milieu d’une rangée de livres pendant une de nos ballades en librairie, en a sorti celui-ci et m’a dit : « Comment ça ?! Tu n’as jamais lu Lemaître ?!! Mais il faut ! Lis celui-là d’abord. ». J’ai pris peur et le livre avec. Il y a des ordres qui se discutent pas. Maintenant que j’ai fermé la dernière page, je comprends mieux le regard qu’il m’avait lancé. C’était aberrant de ne pas l’avoir lu plus tôt !