Le saut de l’ange, de Lisa Gardner

📚 Résumé de l’éditeur :

Nuit noire et pluvieuse sur le New Hampshire : sur la route, une voiture fait une violente embardée. Au volant, une femme qui ne se souvient de rien, sauf d’une chose : Vero, sa fille, qui était avec elle, a disparu. Tout est immédiatement mis en œuvre pour la retrouver, en vain… Jusqu’à ce que Thomas, le mari de Nicole, dévoile que sa femme a perdu la raison : l’enfant n’a jamais existé ! Pourtant, il y avait une autre personne avec elle dans la voiture lors de l’accident, les recherches de la police l’ont confirmé. Alors, qui était-ce ? Qu’est-elle devenue ? Que s’est-il réellement passé cette nuit-là ?
La nouvelle enquête du sergent Wyatt Foster et de Tessa Leoni impose une fois de plus Lisa Gardner, grand Prix des lectrices de Elle pour La Maison d’à côté, comme l’un des maîtres du thriller psychologique. En tête sur la liste des best-sellers du New York Times, Le saut de l’ange ne laissera aucun lecteur indemne.

🖋 Mon avis :

Bon… J’adore Lisa Gardner et le début de cette histoire m’a vraiment intriguée. Ça aurait pu être un thriller génial mais… Mais il est trop. Trop long d’abord. Il y a tellement de répétitions que ça devient lassant, surtout sur la fin. Tout démarre bien pourtant, je me suis laissée embarquée avec plaisir et j’avais hâte de connaître la fin, mais elle est beaucoup trop longue à arriver. Et la longueur vient des sempiternels résumés de la situation. Ils m’ont lassée et du coup j’ai un peu décroché. On avance, on veut en savoir plus, et puis on s’arrête et on tourne en rond. Le récit serait, je pense, bien meilleur et plus rythmé si on retirait quelques dizaines de pages.

Ceci étant dit, je reconnais que l’histoire est bonne, mais la construction m’a lassée. J’ai aimé le thème de l’amnésie et du syndrôme post-commotionnel, je voyais déjà un super thriller psychologique. Tout était réuni pour que j’aime ce livre autant que les précédents de l’autrice, mais je l’ai fini un peu déçue. La mayonnaise n’a pas pris… Ça ne m’empêchera toutefois pas de la lire à nouveau bien sûr.

Un bilan très mitigé donc…

Le livre sans nom


 📚 4ème de couverture :

Santa Mondega, une ville d’Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets…
Un mystérieux tueur en série, qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom…
La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique…
Deux flics très spéciaux, un tueur à gages sosie d’Elvis Presley, des barons du crime, des moines férus d’arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d’œil à Seven et à The Ring… et voilà le thriller le plus rock’n’roll et le plus jubilatoire de l’année.

Diffusé anonymement sur Internet en 2007, cet ouvrage aussi original que réjouissant est vite devenu culte. Il a ensuite été publié, d’abord en Angleterre puis aux États-Unis, où il connaît un succès fulgurant.

🖋 Mon avis :

(Spoiler alert : J’ai eu un coup de coeur… ❤❤❤)

Je ne m’y attendais tellement pas… Et pourtant, on m’avait prévenue ! Je pensais bien aimer ce bouquin, mais pas à ce point ! L’ambiance western hyper violent est superbement installée, impossible de ne pas se plonger dedans. On s’attendrait à rentrer au Tapioca en poussant des portes battantes, comme dans les films. L’écriture est hyper visuelle, j’ai eu l’impression de voir cette histoire plus que de la lire, d’avoir sous les yeux des personnages de film. Comment ai-je pu passer à côté de livre pendant aussi longtemps ?!

Le rythme est excellent, l’écriture fluide et parfaitement calée sur l’histoire. Et vraiment, les dialogues… ❤ Ils sont parfaits ! Si vous n’aimez pas les meurtres atroces, le sang, la vulgarité, les univers déjantés, passez votre chemin. Mais si ça ne vous rebute pas, ne perdez pas plus de temps et lisez-le vite !

Je comprends vraiment l’engouement autour de la saga du Bourbon Kid et croyez-moi, je ne vais pas m’arrêter là ! Il me faut la suite ! Je vous ai dit que c’était un coup de cœur ? Je dois me corriger : c’est un uppercut ! 🤜👊

Dernière sortie pour Wonderland, de Ghislain Gilberti

📚 4ème de couverture:

Durant une free party, Alice Price, étudiante et artiste de la scène électronique underground, goûte à une drogue inconnue. Les effets du produit la dépassent rapidement et, aux frontières de l’overdose, un étrange lapin blanc la propulse au coeur d’un monde parallèle et piégé : l’univers de Lewis Carroll. La chenille, le chapelier fou, le lièvre de mars, le chat du Cheshire, tous les personnages du conte victorien sont là et invitent cette Alice contemporaine dans les sombres mystères de la création du vrai Wonderland.

Les innocents ne sont pas toujours ceux que l’on croit, les alliés sont rares et les périls nombreux. Si elle veut rester vivante, la jeune Alice n’a plus le choix et doit reconstituer le puzzle diabolique de Lewis Carroll.

En brisant le mythe Disney, Ghislain Gilberti s’attaque à un emblème intouchable de l’Angleterre depuis le XIXe siècle : Lewis Carroll, introverti maladif, toxicomane, atteint du syndrome de puer aeternus, amateur de photographies pornographiques infantiles, pédophile… C’est sans concession que Dernière Sortie pour Wonderland referme pour toujours la porte du Pays des Merveilles et met un point final à la pudibonderie hypocrite que même Tim Burton n’a pas pu briser avec ses dernières adaptations cinématographiques.

✒ Mon avis:

Voilà, j’ai sauté dans le terrier du Lapin blanc… et croyez-moi, il y fait bien plus sombre que ce que vous pouvez imaginer. Je suis passée de l’autre côté du miroir et j’ai atterri sur un coussin d’orties au beau milieu de la face cachée de Wonderland.

Il m’a fallu attendre de plonger profondément dans les ténèbres de Wonderland pour apprécier ma lecture. J’ai eu un peu de mal au début, je trouvais parfois le style un peu lourd et certaines coquilles ou tournures de phrase m’ont un peu gênée. Mais plus j’avançais dans l’histoire, plus je m’enfonçais dans le côté obscur, et plus j’avais envie d’avancer encore. Mais ça m’a coûté cher, j’y ai laissé le Pays des Merveilles de mon enfance. Et comme si le récit ne suffisait pas, les photos à la fin du livre sont venues poser la dernière pierre, celle qui a enterré mes doutes et me laissera à jamais l’image d’un Lewis Carroll dérangé et répugnant. C’est romancé, bien sûr, mais ça laisse un goût amer.

J’ai lu ce livre sans rien savoir des obsessions perverses, déviantes et glauques de Lewis Carroll et j’en suis ressortie troublée et nauséeuse.

Partant de là, Ghislain Gilberti arrive à tisser autour de la vie de l’écrivain, un univers psychédélique d’une noirceur folle. Oubliez Disney, ici la cruauté et les opiacés donnent vie à des personnages bien différents.

Soyons honnêtes, ça n’a pas été une lecture facile. Les flashbacks à l’époque de l’écrivain ont été éprouvants pour mon cœur tendre de maman. C’est ce qui a été le plus difficile pour moi, et ce qui a ralenti ma lecture : j’ai dû faire des pauses. Ça me révoltait, me prenait à la gorge. Je ne relirai plus Alice au Pays des Merveilles, je ne peux plus. Comme je l’ai écrit plus haut, je ne m’étais jamais intéressée à la vie de Carroll. Maintenant oui. Et je ne pourrai plus retrouver les images édulcorées d’avant.

Mais si je n’avais qu’un conseil, ce serait de ne pas hésiter.

Plongez dans le terrier.

Prenez la poudre, avalez la gélule.

Passez de l’autre côté…

Celle qui ne pleurait jamais, de Christophe Vasse

📚 Résumé :

Séverin semble bien avoir raté sa vie : un divorce, une fille qui se passerait volontiers de son père, un boulot de flic sans intérêt et des troubles de la personnalité qui ont achevé de faire le vide autour de lui. Lorsqu’il se rend sur la première scène de crime de sa carrière, son seul désir est de se débarrasser de l’affaire au plus vite. Mais il va très vite comprendre que ce meurtre le concerne bien plus qu’il ne s’y attendait. Une trace génétique est trouvée sur les lieux du crime et l’assassin est tout désigné. Mais pour Séverin, il est hors de question d’accepter l’évidence. Déterminé à retrouver le véritable tueur, il décide de suivre son propre instinct. Jusqu’à la plus effrayante des vérités.

✒ Mon avis :

Je devais entamer Derrière le portail vert dans le cadre de la masse critique de Babelio cette semaine, mais finalement j’ai lu Celle qui ne pleurait jamais, de Christophe Vasse…

Bon, ça n’a clairement pas été un coup de coeur. Autant, dans mon post précédent, je disais que je n’avais sauté aucune ligne de La Passe-Miroir, autant là j’en ai passé plusieurs. J’ai trouvé certaines longueurs, des descriptions qui ne m’apportaient rien et ne faisaient avancer ni l’intrigue, ni les personnages, ni l’ambiance. Et puis j’ai très vite deviné le twist final.

On est loin du coup de cœur, pour autant ce livre a été élu Prix du Polar 2017, il a donc trouvé son public. Disons que ce n’était juste pas un livre pour moi, tout simplement. Les retours étant plutôt bons, c’est bien de moi que ça vient… Bref, je n’ai pas accroché, ça arrive!